Aide-soignant : plus qu’un métier, une vocation

Les nombreux témoignages présents sur la toile le prouvent : choisir le métier d’aide-soignant n’est pas seulement fondé sur une envie ou un désir, mais sur une véritable vocation. Portrait d’un métier pas comme les autres où disponibilité, patience et sens de l’écoute font partie des maître-mots.

Les qualités requises

Le métier d’aide-soignant va exiger une bonne condition physique puisque assister le patient pour se mettre debout ou encore l’aider à marcher représentent des tâches quotidiennes à réaliser. Autant de gestes qui peuvent devenir éprouvant physiquement avec les années.

Aussi, outre les qualités essentielles énumérées en introduction, l’aide-soignant doit faire preuve d’une réelle résistance psychologique, puisque chaque jour il est confronté à la maladie, à la mort, ou encore à l’expression de la souffrance physique et morale.

L’exigence au quotidien

L’aide-soignant fait figure de lien entre le patient et l’infirmière, un véritable relais d’information comme peut l’être l’infirmière par rapport au médecin.

Un métier qui exige de la rigueur puisqu’il va devoir assurer le confort physique et moral du patient : ce bien-être s’illustre par l’aide à la toilette, à l’habillage ou encore à la prise de repas. La prise de repas pour laquelle l’aide-soignant devra accorder une attention particulière, puisque les personnes qui doivent être opérées doivent rester à jeun.

Un soin au quotidien qui crée un lien de proximité entre les deux protagonistes.

Le lien avec l’infirmier, par ailleurs responsable de l’aide-soignant, est également important puisque ce dernier va assister l’infirmier notamment lors des soins de type prise de tension ou de température.

Comment devenir aide-soignant ?

Connaitre sa vocation est une première étape, il ne reste plus alors qu’à intégrer un des 415 IFAS (Institut de Formation des Aides-Soignants) qui délivre un diplôme après un an de formation, à condition de réussir le concours d’entrée.